Il y a ceux qui n’ont peur de rien (ou qui le prétendent). Qui foncent tête baissée sans regarder les dangers potentiels. La prévention ? Ils ne connaissent pas ! Avec eux c’est advienne que pourra !! On verra bien !
Il y a ceux qui ont peur de tout. Qui marchent sur des œufs à longueur de journée. Qui utilisent une grande partie de leur énergie à imaginer les pires scénarios possibles et à anticiper la manière dont-ils pourraient bien réagir s’ils se produisaient.
Il y a ceux qui sont entre deux. Ils ont peur oui ! bien sûr qu’ils ont peur ! Ils se posent plusieurs questions : - Qu’est ce qui me fait peur dans cette situation ? - Quelle est la probabilité pour que cette peur se réalise ? - A quoi je dépense mon énergie ? A imaginer ma réaction si le risque se réalise ? A apprivoiser ma peur ?
Il existe différents types de peurs. Et la Sophrologie propose différentes manières de les apprivoiser...
La peur par manque de maitrise :
J’ai peur de prendre la parole en public pour la première fois !
J’ai peur de passer un examen (permis de conduire, BAC, …)
Grâce à des exercices de visualisation et de programmation future, la Sophrologie aide à se préparer en amont, à mieux gérer ses émotions et à se sentir prêt pour passer cette étape en toute sérénité !
La peur par représentation :
J’ai peur de reprendre la voiture depuis mon accident
J’ai peur de monter sur scène car la dernière fois que je l’ai fait, cela s’est mal passé
J’ai peur d’attraper ce virus car à la télé ils montrent des images qui font vraiment s’imaginer le pire !
Vous l’aurez compris, cette peur est activée par le souvenir d’un évènement passé (ou une croyance inculquée par l’éducation, la société…) vécu de manière désagréable et/ou traumatisante.
Dans ce cas, la Sophrologie est utilisée à travers des exercices de « déconditionnement ». Nous transformons la relation à l’évènement en question en relation positive ce qui réduit petit à petit la peur et les blocages.
La peur par déplacement :
Ce type de peur se traduit par de l’effroi face à un animal, un objet, quel qu’il soit (araignée, chat, oiseau, ciseaux, pince à linge…) SANS qu’il n’y ait eu pour autant d’expérience traumatisante avec l’animal ou l’objet en question.
La véritable peur dans ce cas est une peur profondément ancrée et nécessite l’intervention d’un professionnel médical.
La Sophrologie pourra être utilisée (avec accord du médecin) en complément, par des exercices de retour au calme et de gestion des émotions par la respiration.
Finalement, seulement 8% de nos peurs sont fondées sur des menaces concrètes !
Tout le reste, c’est notre coquinou de cerveau qui fait mumuse !!
Vous imaginez toute l’énergie que nous pouvons dépenser à imaginer quelque chose qui n’a que de très faibles chances de se produire ??
Un exemple concret :
Imaginons deux personnes. Nous allons les appeler euuuh… Marcel et Maurice.
Marcel et Maurice ont décidé chacun de leur côté de partir en voyage en Inde.
Marcel est très heureux de ce voyage mais il est terrorisé à l’idée de se perdre, de ne pas réussir à se faire comprendre, de tomber malade,… bref pendant 10 jours avant son départ il se ronge les ongles, s’imagine tout ce qui pourrait se passer (et ne fait pas de sophrologie).
Maurice a peur aussi mais il décide de ne pas y penser et qu’il verra bien le moment venu.
(Il pratique la Sophrologie depuis quelques temps ce qui lui permet d’apprivoiser ses peurs).
Le jour du voyage est arrivé. Marcel et Maurice tombent effectivement malade, ils ne trouvent pas où loger et ils enchainent les galères (pas de chance !!)
A votre avis, lequel a le plus d’énergie pour faire face à ces situations ?
Marcel ? ou Maurice ?
Dans tous les cas, même si le risque se réalise, la peur démesurée ne nous aura pas aidé à mieux rebondir.. Elle nous aura vidés de notre énergie.
Gardons cela à l’esprit !
Morgane BONNIN
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